" ce que nous avons gagné en cognition auto-réflexive nous l'avons perdu en cognition esthétique,en sentiments immédiats du beau et du réel "
Brillant article de Marc Fumaroli, de l'Académie Française,dans le dernier EXPRESS, " LÉVI- STRAUSS le misantrophe humaniste"..
La formation d'un autodidacte ,tel que moi, c'est souvent la Nature,les odeurs,comptent plus que les lois,un buisson de lavande et quelques thyms valent anthologie - pendant des années je n'ai pu lire sans la présence d'herbes,l'odeur des clairières,où j'installais ma table et mon hermès portable,pour frapper les rapports de consultant,expert en marketing..etc.. Il me fallait cette proximité,cette complicité, avec les bois,les marais de mon enfance,quand j'accompagnais mon père,chasseur,huttier,,expert cynégétiste,qui m'expliquait le monde des cygnes et des canards sauvages qui volent en V,dans lesairs et senteurs de Camargue.
Pour bien lire et sentir la poésie de VALERY dans le " Cimetière marin",il faut aller sur la colline de Sète..la rime chante mieux quand dessous est la mer et dessus les colombes.. Idem pour VAN GOGH..j'ai marché sur ses traces,abbaye de Montmajour,près d'Arles,..j'avais loué un mas,pour mieux voir et sentir,comme lui..je touchais les ruines..
Un concept n'a ni odeur,ni couleur,ni forme,ni racine _ seuls des mots,texture pour tenter d'imiter le réel,construction cognitive,dénuée de corporéïté et même privée de sens immédiat.On bourre le mou.D'ou le "baratin"..au plus haut niveau,celui qui malaxe le dire et le faire," grandes écoles" pour fabriquer des êtres de concept,- même leur voix semble châtrée,elle passe mal,il faut d'autres concepteurs pour donner " l'image"..la rafistoler,puis un "audit",pour vérifier la percée existentielle..Savoir si ces tonnes de mots ont un sens et lequel ? Enfin le média,pour remonterr le tout,son|image+ commentaires du "présentateur",pour expliquer aux braves gens devant leur écran.de quoi il retourne..
Merci Marc Fumaroli, le grand homme né en novembre 1908 méritait bien votre rappel - pas d'humanisme qui vaille sans respect pour l'enfance et l'humanité " le monde des choses simples,proches, pas tout à fait "civilisées",si tendres encore..prendre un enfant dans ses bras..
Jean Pauzin " Patriarche du Web."..83 ans en septembre 2008.
mai 06, 2008
NICOLAS SARKOZY HOMME DE CULTURE ? suggestion
SUGGESTION A CARLA BRUNI POUR SON HOMME DE CULTURE..
La belle a réussi,tous ses coups sont marqueurs,Paris est un village..on sait qu'elloe ne se contente pas seulement de revoir les décors de Table,rideaux,harmonies diverses et festives..Non,non, non,.la touche " CARLA " est partout présente: belle réussite.! Félicitations Madame la Présidente.On vous suit.Mais re"stev un chantier,considérable,la " Culture".
LE PRÉSIDENT NE BOIT PAS DE VIN.CARLA ,SI. (bravo,merci)
C'est de la culture,le VIN,..Pour avoir organisé des "Dégustations Prestigieuses"..( voir blog et photos ) je regrette d'autant plus cette absence..chez notre Président de la République..république des terroirs, mondialement connus,sauf de celui qui nous dirige..
La belle CARLA,,elle,possède quasiment une formation d'oenologue..
Belle,cultivée,gastronome..
Mais lui ?
LES CONFÉRENCES DE PRESSE..?
Le Président les manie fort bien..mais que valent+elles sur le plan culturel ? Très peu,du filiforme expéditif,sujet mince,livraison expresse,forme et fond confondus dans l'immédiateté-marketing.
Bref,sur le sujet "culture" la France est en manque.Sa plume ?
.
LA PLUME
DE SARKOZY..? Flinguée par le temps,l'ennui,la démesure..et pour tout dire la coquille est vide.Ratatinée. Reste la routine,cette mauvaise habitude des Présidents,une forme de fidélité ..? Tout de même..Carla, il faut sévir. et vous seule..
Il y a des moments il il faut savoir stopper une grève.
Bellissima CARLA ,peut-on compter sur vous ? Paris ne manque point de repères et ,dès lors,qu'il s'agit de " Culture",les hommes sont à vos pieds, - leur plume.. Même JFK ,tout sourire ..( pour vous seule )..et présentement disponible..Toutes les plumes de Paris ? Lui il sait,formidable carnet d'adresses et gratos,JFK n'est pas à vendre,tout Paris le sait.mais pour suggérer des pistes.on peut le suivre.
Jean Pauzin patriarche du Web.
La belle a réussi,tous ses coups sont marqueurs,Paris est un village..on sait qu'elloe ne se contente pas seulement de revoir les décors de Table,rideaux,harmonies diverses et festives..Non,non, non,.la touche " CARLA " est partout présente: belle réussite.! Félicitations Madame la Présidente.On vous suit.Mais re"stev un chantier,considérable,la " Culture".
LE PRÉSIDENT NE BOIT PAS DE VIN.CARLA ,SI. (bravo,merci)
C'est de la culture,le VIN,..Pour avoir organisé des "Dégustations Prestigieuses"..( voir blog et photos ) je regrette d'autant plus cette absence..chez notre Président de la République..république des terroirs, mondialement connus,sauf de celui qui nous dirige..
La belle CARLA,,elle,possède quasiment une formation d'oenologue..
Belle,cultivée,gastronome..
Mais lui ?
LES CONFÉRENCES DE PRESSE..?
Le Président les manie fort bien..mais que valent+elles sur le plan culturel ? Très peu,du filiforme expéditif,sujet mince,livraison expresse,forme et fond confondus dans l'immédiateté-marketing.
Bref,sur le sujet "culture" la France est en manque.Sa plume ?
.
LA PLUME
DE SARKOZY..? Flinguée par le temps,l'ennui,la démesure..et pour tout dire la coquille est vide.Ratatinée. Reste la routine,cette mauvaise habitude des Présidents,une forme de fidélité ..? Tout de même..Carla, il faut sévir. et vous seule..
Il y a des moments il il faut savoir stopper une grève.
Bellissima CARLA ,peut-on compter sur vous ? Paris ne manque point de repères et ,dès lors,qu'il s'agit de " Culture",les hommes sont à vos pieds, - leur plume.. Même JFK ,tout sourire ..( pour vous seule )..et présentement disponible..Toutes les plumes de Paris ? Lui il sait,formidable carnet d'adresses et gratos,JFK n'est pas à vendre,tout Paris le sait.mais pour suggérer des pistes.on peut le suivre.
Jean Pauzin patriarche du Web.
L'ÉTOILE A PLEURÉ ROSE (Rimbaud éternel)
L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles
L'Infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain
::::::::
~A son réveil -- mi!nuit --la fenêtre était blanche
Devant le sommeil bleu des rideaux illunés
La vision la prit des candeurs du dimanche
Elle avait rêvé rouge.Elle saigna du nez
:::::::!
Si votre coeur est triste lisez RIMBAUD,mais pas dans n'importe quel Livre,MALRAUX me recommandait celui qu'il m'a offert,- un exemplaire du Mercure de France,tout jaunissant et plucheux,ni Préface,ni renvois - " Surtout jamais de préface pour RIMBAUD,il faut le lire à vif et cru " A l'unisson de votre coeur,dans le silence,seul (e) et laisser entrer la lumière..Plus de lumière,toujours plus de lumière pour Rimbaud,comme pour Goethe.
Jean Pauzin Grand Senior.
L'Infini roulé blanc de ta nuque à tes reins
La mer a perlé à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain
::::::::
~A son réveil -- mi!nuit --la fenêtre était blanche
Devant le sommeil bleu des rideaux illunés
La vision la prit des candeurs du dimanche
Elle avait rêvé rouge.Elle saigna du nez
:::::::!
Si votre coeur est triste lisez RIMBAUD,mais pas dans n'importe quel Livre,MALRAUX me recommandait celui qu'il m'a offert,- un exemplaire du Mercure de France,tout jaunissant et plucheux,ni Préface,ni renvois - " Surtout jamais de préface pour RIMBAUD,il faut le lire à vif et cru " A l'unisson de votre coeur,dans le silence,seul (e) et laisser entrer la lumière..Plus de lumière,toujours plus de lumière pour Rimbaud,comme pour Goethe.
Jean Pauzin Grand Senior.
LE COEUR SUPPLICIÉ / RIMBAUD ÉTERNEL
LE COEUR SUPPLICIÉ.. ( dans certains éditions seulement )
Mon triste coeur bave à la poupe..
Mon coeur est plein de caporal..!
Ils y lancent des jets de soupe,
Mon triste coeur bave à la poupe
Sous les qualibets de la troupe
Qui lance un rire général,
Mon coeur est plein de caporal
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l'ont dépravé !
A la vespée,ils font des fresques
O flots abracadabrantesques
Prenez mon coeur,qu'il soit sauvé !
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l'ont dépravé
Paris POESIES Arthur RIMBAUD Mercure de France.
Jean Pauzin Grand senior.
Mon triste coeur bave à la poupe..
Mon coeur est plein de caporal..!
Ils y lancent des jets de soupe,
Mon triste coeur bave à la poupe
Sous les qualibets de la troupe
Qui lance un rire général,
Mon coeur est plein de caporal
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l'ont dépravé !
A la vespée,ils font des fresques
O flots abracadabrantesques
Prenez mon coeur,qu'il soit sauvé !
Ithyphalliques et pioupiesques
Leurs insultes l'ont dépravé
Paris POESIES Arthur RIMBAUD Mercure de France.
Jean Pauzin Grand senior.
RIMBAUD TEL QU'EN LUI-MÊME...au déroulé.
A sept ans,il faisait des romans sur la vie,du grand désert où luit la Liberté ravie - ,forêts,soleils,rives,savanes ! - Il s'aidait de journaux illustrés,où,rouge,il regardait des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait,l'oeil brun,folle,en robes d'indiennes_ - Huit ans - la fille des ouvriers d'à côté,dans un coin,sur son dos,en secouant les fesses,car elle ne portait jamais de pantalons..
Et par elle meurtri des poings et des talons remportait les secrets de sa peau dans sa chambre..
C'est RIMBAUD - POÉSIES - opuscule rare,Mercure de France,pages jaunies,don de MALRAUX ?
Il lisait son roman sans cesse médité/ Quand dans la chambre nue aux persiennes closes/Haute et bleue,âcrement prise d'humidité/Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées/De fleurs de chair aux bois sidérals déployés/Vertige.écroulements,déroutes et pitié !/- Tandis que se faisait la rumeur du quartier / En bas - seul et couché sur des pièces de toile/Écrue,et pressentant violemment la voile !
Quand venait,l'oeil brun,folle,en robes d'indiennes_ - Huit ans - la fille des ouvriers d'à côté,dans un coin,sur son dos,en secouant les fesses,car elle ne portait jamais de pantalons..
Et par elle meurtri des poings et des talons remportait les secrets de sa peau dans sa chambre..
C'est RIMBAUD - POÉSIES - opuscule rare,Mercure de France,pages jaunies,don de MALRAUX ?
Il lisait son roman sans cesse médité/ Quand dans la chambre nue aux persiennes closes/Haute et bleue,âcrement prise d'humidité/Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées/De fleurs de chair aux bois sidérals déployés/Vertige.écroulements,déroutes et pitié !/- Tandis que se faisait la rumeur du quartier / En bas - seul et couché sur des pièces de toile/Écrue,et pressentant violemment la voile !
L'ÉTERNITÉ ET LE MENDIANT : l'ami éternel
Benoît joseph Labre, le saint des vagabonds,rêveurs et mendiants - petit bouquin d'André Dôtel,chef-d'oeuvre,réédité par La Table Ronde..exercice romanesque à l'état pur.
Contemporain de Mozart,pélerin infatiguable,Labre,le vagabond répugnant,chemine de lieu saint en lieu miraculé,de l'Artois aux Royaumes d'Italie,par l'Espagne et l'Empire austro-hongrois, -en le voit,parfois,simultanément ,dans plusieurs églies,il couche,à Rome,dans un trou du Colisée,sur un lit de fougères,une bougie éclairant sa lecture..
Benoît vit hors du temps,il pérégrine dans le simple,l'herbe et le coquelicot..patient,inlassable..sa certitude et son chapeau.
Le ventre creux, l'extrème fatigue de ces innombrables marches.. souvent le moindre obstacle l'aurait fait trébucher et pourtant il passe sans encombre par-dessus les pierres,au gré du vent,selon les odres inattendus de la Providence.Les enfants le caillassent,il sourit,baise la pierre , la remet préciseusement au pied du muret,puis poursuit sa route. Il tombe plusieurs fois,on tente en vain de l'aider..
Il repart.Il lui fallait se vouer jusqu'à l'extrème limite et avec une clairvoyance aiguë,à ces départs et ces éveils sans prix,tandis qu'il était dévoré par maintes douleurs et par la vermine..
A sa mort,les enfants envahirent Rome,en criant " Le saint est mort,le saint est mort "..ces mêmes enfants caillasseurs,mais cette foi-ci la foule suivit les garnements,une énorme foule,comme la révolte issue d'une croyance intacte et indiscutable.
La cause de la béatification fut introduite,la canonisation intervint cent ans plus tard,d'autres miracles suivirent....
L'AMI ÉTERNEL
Je ne puis m'endormir,chaque soir .sans lire quelques pages de ce merveilleux livre..Benoît,par-delà les insoutenables éclairs d'une certitude,comme l'image de l'Ami Éternel,à jamais patient,avec sa démarche inlassable et rêveuse qui témoigne d'une beauté continuée,à retrouver, dans la nuit,où que ce soit et pour tous,jusqu'au bout du monde.Dans l'éternité.
Jean Pauzin Grand Senior .
Contemporain de Mozart,pélerin infatiguable,Labre,le vagabond répugnant,chemine de lieu saint en lieu miraculé,de l'Artois aux Royaumes d'Italie,par l'Espagne et l'Empire austro-hongrois, -en le voit,parfois,simultanément ,dans plusieurs églies,il couche,à Rome,dans un trou du Colisée,sur un lit de fougères,une bougie éclairant sa lecture..
Benoît vit hors du temps,il pérégrine dans le simple,l'herbe et le coquelicot..patient,inlassable..sa certitude et son chapeau.
Le ventre creux, l'extrème fatigue de ces innombrables marches.. souvent le moindre obstacle l'aurait fait trébucher et pourtant il passe sans encombre par-dessus les pierres,au gré du vent,selon les odres inattendus de la Providence.Les enfants le caillassent,il sourit,baise la pierre , la remet préciseusement au pied du muret,puis poursuit sa route. Il tombe plusieurs fois,on tente en vain de l'aider..
Il repart.Il lui fallait se vouer jusqu'à l'extrème limite et avec une clairvoyance aiguë,à ces départs et ces éveils sans prix,tandis qu'il était dévoré par maintes douleurs et par la vermine..
A sa mort,les enfants envahirent Rome,en criant " Le saint est mort,le saint est mort "..ces mêmes enfants caillasseurs,mais cette foi-ci la foule suivit les garnements,une énorme foule,comme la révolte issue d'une croyance intacte et indiscutable.
La cause de la béatification fut introduite,la canonisation intervint cent ans plus tard,d'autres miracles suivirent....
L'AMI ÉTERNEL
Je ne puis m'endormir,chaque soir .sans lire quelques pages de ce merveilleux livre..Benoît,par-delà les insoutenables éclairs d'une certitude,comme l'image de l'Ami Éternel,à jamais patient,avec sa démarche inlassable et rêveuse qui témoigne d'une beauté continuée,à retrouver, dans la nuit,où que ce soit et pour tous,jusqu'au bout du monde.Dans l'éternité.
Jean Pauzin Grand Senior .
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