mars 09, 2014

" LE PLUS BEAU ¨POÈME DE RIMBAUD " D..de VILLEPIN

POUR DOMINIQUE DE VILLEPIN C'EST LE PLUS BEAU POÈME DE RIMBAUD - et l'ex Premier Ministre de Sarkozy,un soir, en a donné la strophe sublime tout à trac devant la télé..
Je partage l'avis de ce brillant passionné de Poésie et voici le poème en entier !

L'ÉTERNITÉ - ARTHUR RIMBAUD -

Elle est retrouvée
Quoi ?-- L'Éternité
C'est la mer allée
Avec le soleil

Ame sentinelle
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu

 Des humains naufragés
Des communs élans
Là tu te  dégages
Et voles selon

Puisque de vous seules
Braises de satin
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise :  enfin

Là pas d'espérance
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée
Quoi ? --- L'Éternité
C'est la mer allée
Avec le Soleil.

                               Vers nouveaux et Chansons.
              
                             -oOo-


VIE ETERNELLE --PARIS -Jean PAUZIN  " Patriarche du Web - 88 ans - mille billets et articles sur ce site - plusieurs centaines sur Overblog et Jean Pauzin Romantic ( Ipernity )

QUE FAIRE DE SA VIE ? ALPHONSE DE LAMARTINE

QUE FAIRE DE SA VIE    ?

Le paresseux s'endort dans les bras de la faim
Le laboureur conduit sa fertile 
                         charrue  
Le savant pense et lit                     
Le mendiant s'assied sur les bords du chemin..

Où vont-ils cependant ? Ils vont où va la feuille
Que chasse devant lui le souffle  des hivers..
Ainsi vont se flétrir dans leurs travaux divers
Ces générations que le temps sème et cueille !

Ils luttaient contre lui,mais le temps a vaincu
Comme un fleuve engloutit le sable de ses rives,
Je l'ai vu dévorer  leurs ombres fugitives,
Ils sont nées,ils sont morts.Seigneur,ont-ils vécu ?

Pour moi,je chanterai le maître que j'adore
Dans le beau des cités,dans la paix des déserts,Couché sur le rivage,ou flottant sur les mers
Au déclin du soleil,au réveil de l'aurore.

La terre m'a crié ; Qui donc est le Seigneur ?
Celui dont l'âme immense est partout répandue,
Celui dont un seul pas mesure l'étendue,
Celui dont  le soleil emprunte sa splendeur ,

C'est lui ,c'est le  Seigneur que ma langue redise
 Les cent noms de sa gloire aux enfants des mortels
Comme la harpe d'or pendue à ses autels
Je chanterai pour lui jusqu'à ce qu'il me brise !


 ALPHONSE DE LAMARTINE -- Nouvelles Méditations.
                              

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