juillet 08, 2008

UN SCOOP : INTERVIEW DE DIEU.CHEZ MOI.

DIEU .

Je lisais une revue," Le Monde des Religions",photo de Frédéric LENOIR,et de temps à autre un bouquin de Marc de SMEDT,sur " le sentiment visionnaire qui est en chacun de nous", -tout en grignotant un biscuit.

Il me sembla..comment dire..,un souffle,mais si discret que le terme zéphir..parait plus convenable,,bref quelqu'un était entré dans ma chambre.

" Je suis ton Père me glissa l'ombre," non pas Théodore,le mien,le vrai-faux,puisqu'il s'agissait du Créateur, en personne,. Pas de barbe,moins ventripotent que celui de Michel-Ange, l'air un tantinet papouilleur..comme ces pères du collège de Colmar,de mon enfance.qui venaient voir,à la lueur d'une bougie si ", tout allait bien." .Je serrais les draps autour de mon corps, ayant horreur des visites de nuit.

Le Créateur ne papouillait pas..Il était venu seul, sans accompagnement,ni anges,ni archanges.,d'ailleurs ma pièce est trop petite..Il s'est assis au bord du lit, Pour causer.


J'ai vite compris qu'il en avait gros sur le coeur des " Saints papouilleurs de Paris." . Le père GILBERT et ses bagouzes, LENOIR pourtant talentueux, ,sociologue,auteur,éditeur,et Marc de SMEDT,de Gordes, un spécialiste de la méditation transcendantale,avec coussin..
.. Tous chrétiens, -je m'en étonne encore, -Comment être certain de sa foi, quand les plus illustres sont suspects ? Mais le motif était bien là :

L'ARGENT,LE FRIC,LES DOULOS,LES FAFFIOTS,LE PÈZE,

Donc il s'agissait de gros sous.Le Père savait que j'étais fauché et que sans l'aide de mon fils,aucun asile ne m'aurait offert un plumard et de quoi croquer. ,, Je compris qu'Il avait besoin de causer avec un vrai pauvre qui n'éditait pas. et n'avait aucune science,ni posture, ni coussin de méditation.Une chemise.

Les papouilleurs,d'après Lui,sont ceux qui font du fric avec la croix .Il écrivent,éditent,montent des colloques,éditent encore,ils couvrent le juteux créneau marketing de la " méditation". Juteux car on médite comme on ment,on ment comme on respire,la respiration est le coussin,du parfait méditant.Honoraires en sus.

Que faire ? D'autres confidences encore,mais privatives,il serait moche de les livrer au net,-

L'amour et l'argent,la croix du Fils et le pèze,la religion et le fric, -j'offris une madeleine que le Père grignota ,le rosé des Vignerons de Saint-Tropez était là,par hasard tout à côté d'une Anthologie des poètes français,petite chose,menue monnaie ( 3 €) qu'Il feuilleta ,puis me lança "Les pauvres sont tes maîtres,fils, "

- Je n'osais demander pourquoi Il s'était déplacé,Lui, en personne ,pour me confier sa hire des papouilleux,qui se servent du Saint Nom pour Vendre plus.. Tout était dans ce "plus" qui n'était pas honnète, - Étais-je chargé de répercuter ce message sur mes quatre blogs. ? Dérisoire .
Mais comment savoir avec ce Père qui n'avait pas changé depuis l'aube des temps.?..
Paradoxe d'un Dieu créateur de galaxies , amoureux d'un mendiant, - Benoît Joseph Labre..J'avis envie de lui offrir le bouquin de DHÔTEL qui trainait sur ma table.. J'étais un couillon.Il le savait.C'est pour ça qu'Il était là.

L"Amour,quelle folie !


Jean Pauzin Patriarche du Web.

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