Marguerite Duras "Écriture".
L"écriture c'est l'inconnu. Avant d'écrire on ne sait rien de ce qu'on va écrire.Et en toute lucidité. ( Marguerite DURAS - ÉCRIRE.PARIS.GALLIMARD.1993 p.63-64 .
"Au début l'écrivain éprouve un sentiment confus.Tendue entre un " je ne peux pas et un " il faut le dire". l'écriture apparaît à la fois comme quelque chose d'impossible et de nécessaire. Impossible parce que l"écrivain n'a pas une idée toute faite ni bien précise de ce qu'il va écrire.Au contraire ce qui est devant lui c'est l'absence - l'absence de plan,l'absence d'idées,l'absence de livre - absence d'où procède l'écriture.L'écrivain commence même à écrire quand il a reconnu " en toute lucidité " qu'il y a quelque chose d'impossible à dire.L'écriture est nécessaire et ne doit en aucun cas renoncer à dire l'indicible ".
ANALYSE CRITIQUE DU TEXTE DE MARGUERITE DURAS -
Je ne puis accepter ce texte dans son argumentation car depuis des années je rédige - billets,articles. et,du temps ou j'avais une activité professionnelle ( Expert-Consultant ) j'ai rédigé plusieurs ouvrages - dans un esprit radicalement différent de celui que nous donne,ici la grande DURAS.
Ce jour même ,me voici sur le clavier du Mac pour écrire.D'une façon générale je n 'éprouve jamais une "difficulté",ni tension, - au contraire écrire m'apaise,me crée une sorte de jouissance et je frappe "directement mon texte " - improvisation sans plan ni brouillon.
La voudrais-je, cette "préparation", que je serais incapable de la respecter : mon "brouillon" se transformerait en nouveau texte,j'imaginerais un plan peut-être tout différent,peut-être.. car je l'ignore d'ailleurs ,faute d'expérience puisque je me projette d'emblée sur une image,un signe,un "trend"..et je file au clavier. " LA COMEDIA DEL ARTE " - l'improvisation ou le " canuchage", au théâtre,dans les troupes de province ou j'ai joué pendant plusieurs années - a profondément marqué.
mon adolescence et ma jeunesse ( 17/25 ans ) et j'ai découvert que je pouvais ainsi passer aisément du dire à l'écrire..sans plan - en improvisant parfois même un sujet dans le sujet..le public n'y voyant goutte puisque tout lui semblait naturel..
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Quand j'ai rencontré Louis JOUVET à l'Athénée -* je lui ai raconté cette histoire de "canuchage" dont MOLIÈRE usait dans sa troupe de Pézénas ( Hérault ) - Il me dit " qu'est-ce que tu fais ce soir..? -- je poussais des barils de collodion chez Nitrolac -pour payer ma chambre et mes cours du samedi chez RENÉ SIMON.. -- " les barils stop ! René SIMON. ça peut attendre,je te prends à l'Athénée. Pas de canuchage,ici,.mais ça vaudra mieux que Nitrolac ! On se verra plus longuement.
Hélas non..Il devait décéder quelque temps après - pratiquement sur scène Tel MOLIÈRE. Son idole..
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L'ÉCRITURE IMPROVISÉE.. et les aides en renfort
Par contre ,- pour démarrer - j'ai besoin d'un livre à mes côtés où je puise une pensée qui fait tilt dans ma cervelle , dont l'écriture va me délivrer.. Parfois j'improvise en pleine nuit..d'autant que l'ordinateur est quasi silencieux et ne gêne personne. Un ,ou plusieurs livres, étendus à terre, ou dans le gros fauteuil en rotin tout à côté car j'éprouve un besoin physique de les sentir proches,et de les voir, de les entendre dans leur silence.Ce sont mes amis.J'ai lu des milliers de livres..!
L'INTERNET EST UNE VÉRITABLE JOUISSANCE..
C'est par excellence un outil d'improvisation.. L'unique,d'une telle envergure, rencontré par un senior de 87 ans ! MERCI MON DIEU !
J'Y CANUCHE A MA GUISE.. MERCI LOUIS JOUVET !
VIE ETERNELLE JEAN PAUZIN " PATRIARCHE DU WEB" - 87 ANS - 3 BLOGS -1700 billets et articles .
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